Welcome to Adobe GoLive 5

Depuis les avant-gardes des anées 20, répugnant aux conventions d'un art de masse voué au récit de fiction, le cinéma expérimental s'est tourné vers une autre facon de décliner les images, élaborant de nouveaux ordres de figural. Ainsi, à l'instar de Germaine Dulac, Wyborny se tourne tout naturellement vers le paradigme musical en adoptant une technique utiliséee par les compositeurs: la transposition d'un instrument à l'autre, ici d'oeuvres pour piano (que le cinéaste exécute lui-meme) transférées en images selon un flux, des rhythmes de plans et de photogrammes qui adoptent ceux de once morceaux que séparent des passages à l'obscurité. Optant pour des pièces pour piano Scriabin et de Schönberg, que Wyborny estime particulièrement adaptées à ce type d'approche, et en partant du paysage familier de Hambourg - ses rues, ses parcs, les facades des maisons - ce film-poème joue sur des superimpositions (analogons du contrepoint) et des différences de luminosité dans l'image équivalentes de la ligne mélodique. Comme dans les compositions musicales, certain motifs servent de thème recurrent.